Titre du blog : Avec ses mots à lui...
Auteur : pelerin
Date de création : 10-11-2008
posté le 17-11-2008 à 12:47:56
Ah...!
...J'en
ai retrouvé un ou deux bien sympathiques, je fais quoi ? Je vais fumer
une clope et ensuite je vois ce que j'en fais...? -> Sorti.
<- Revenu - Donc, après une clope, un café, du
téléphone me revoici (faut pas que j'oublie mon rdv à 15h30 ! ) je
disais que j'avais retrouvé deux sympathiques (peut-être qu'un même,
faut que je relise) écrits, couchés lors d'une période (né)faste de ma
vie de geek - Ben oui j'ai eu une période comme ça d'environ deux ans
et demi - loin d'être désagréable d'ailleurs mais soldée par un échec -
et...holà je vois que je suis entrain de raconter ma vie et que vous
n'en avez sûrement rien à faire (en fait c'est une excuse de ma part
parce que je m'aperçois que je dérive complètement !). Alors trève de
digression et place à l'écrit.
In memoriam
Je sais que nos journées sont longues
Oh oui, que nos journées sont dures
Mais dans ce choix qui nous innonde
Je sens un calvaire qui perdure
Je ne sais expliquer l'état
Dans lequel tu nous as plongé
Surtout que toi-même tu ne sais pas
Pourquoi ainsi t'as décidé
J'avais toujours gardé espoir
Qu'un jour nous pourrions balader
Main dans la main sur les trottoirs
D'une avenue que tu connais
J'aurais aimé t'offrir une glace
Te dire "tu en as sur le nez"
Avec mes lèvres laisser place
A l'un de mes si doux baisers
Je pense aussi très très souvent
A ce jour où tu m'attendrais
Dans cette robe dont je rêvais tant
De l'avion dont je descendrais
Tous ces espoirs partent en éclat
Tu n'as jamais donné de chance
A notre couple serait-ce qu'une fois
Tiens, et d'ailleurs tant que j'y pense...
Que se passera t-il dans deux mois ?
Lorsqu'il sera enfin chez toi...
Un mail par-ci ? un mail par mois ?
T'entendre dire que ça va...
Je sens déjà le froid me prendre
M'emporter là où tu n'es pas
De sa morsure il va me rendre
Plus vide qu'une vie sans toi...
Je ne sais pas comment m'y prendre
Pour espérer aller bien mieux
J'ai pas de chance, faut bien se rendre
A l'évidence qu'on "était" deux...
De savoir qu'un autre te touche
Me rend jaloux et puis furieux
J'ai tant de mal, de larmes farouches
De savoir qu'il est le chanceux...
J'ai toujours eu comme un cafard
Pensant qu'on irait pas plus loin
Par moment tu me laissais choir
Me demandant de voir plus loin
Depuis tout temps tu le savais
Que nous ne pourrions pas marcher
Sur des chemins faits à la craie
Que ton pèlerin voulait tracer.