le 17-11-2008 12:45

Ok ok ok...

J'avoue que j'ai pris mon temps, mais convenez-en, un déménagement ne se fait pas comme ça, eh bien me revoici...Donc, le Poitou-Charente (houlà j'entends déjà les mauvaises langues d'ici
"Ouiiiiii le poitou-charente, c'est quoi ce pays perdu ? Tu vas y traire les vaches ?"
Ahhhhhh vous les côtiers (en général hein), vous les côtiers, si surfaits, très près de votre bronzage et de votre cancer de la peau (ça c'est pour plus tard mais...courage, vous l'aurez !!),  comment ne pas vous maudire (rien de plus simple remarquez, il suffit juste d'habiter sur la côte hé ! J'y ai habité 35 ans et...j'en dénigre la mentalité et la populasse).
 Votre superficialité n'a dégal que les billets de monopoly (r) qui refoule de votre porte-monnaie, paraître ou ne pas naître, tel est l'adage du côtier de base...Bref, je m'égare je vois, la publication n'a que trop attendu alors en voici quelques-uns juste pour vous, oui vous, ceux qui savent apprécier !

Allez, un peu de noiceur pour la rentrée glauque et morne de septembre !
(j'casse bien le moral hein ?)

Des honneurs et douleurs

J'ai entendu pleurer tes yeux
Dans la motion de ta douceur
J'ai confondu le noir dément
Avec le goût de ta douleur
J'aurais pu penser que le vent
Ne peut défaire les éléments
Que par ce qui le lie au temps
Un fil tendu de sentiments

Il a décidé autrement

J'ai ressenti ton coeur couper
Le voile amer des tes nuits blanches
Tu t'es retrouvée baillonnée
Face au silence qui s'épanche
L'amour prétend de belles nuits
Aux doux amants d'une autre vie
Mais il défait puis il salit
Tous les beaux jours qu'on a suivi

Il s'en souvient une fois meurtri

Je t'ai entendu m'appeller
Dans la souffrance qui s'attarde
J'ai oublié la voix sensée
Dans une aurore trop blafarde
J'aurai voulu pouvoir t'aider
Donner la main pour te soigner
J'avais déjà les poings fermés
Mon coeur à déjà trop saigné

Il saigne de t'avoir laissé


 


 
 
le 17-11-2008 12:44

Délicieux...

...Ces petits moments pris à deux, quand l'un comme l'autre aimons nous détendre avec une tasse de thé.

"Un thé ?"


j'ai une passion pour ce breuvage
Raffinement au goût sauvage
Qu'il soit bien mûre ou au citron
Je n'en connais point d'aussi bon

Mélanges aux feuilles parfumées
Servit bien chaud ou bien glaçé
Il est un moment de partage
A la lecture de quelques pages

Que je te ferais là, un soir
Sur un canapé, enlacés
A son odeur, nous, envoûtés
Le goûterions, blanc vert ou noir

Il est précieux à nos silences
Il est reflet de la patience
Qu'il soit orange ou bien jasmin
Il est la fleur de petits rien

Acidulé, doux, épicé
Il est un choix qui fait de nous
Des passionnés de cet or né
Et tous les amoureux du goût

Je le dédie à toi ma mie
Toi qui le dégustes à toute heure
Toi, qui le sait, qui le choisi
Bois moi comme tu fais avec lui.
 


 
 
le 17-11-2008 12:44

Ibuprofène

C'est la molécule que j'utilise lorsque j'ai la tête qui s'apprête à exploser, j'ai tenté d'en décrire les images, quand ces crises ne m'autorisent plus quoi que ce soit, le temps qu'elles désertent.

"Migraines"


Le vent du soir emporte mes espoirs obscènes
Décadents, prisonniers, si noirs depuis la veille
D'infinis ralentis vont tenir en halène
Les coups de fer cruels piétinant mon sommeil

Elle approche, j'entends son galop enfumé
De lui briser la course, j'attends, me prépare
Je m'en vais défier la vicieuse barbare
Que l'assaut dans ma tête est entrain de gagner

Je poursuis mes migraines, ces dragons ailées
J'ai un mal fou, lié, à mes nuits empalées
A hurler mes douleurs pour qu'enfin elles se taisent
Percutées par le sang dans mes tempes de braise

Je supplie les élans de se faire moins libres
De passer à côté, sans toucher à mes nerfs
Mais ma voix reste veines, enflammées dans leurs fibres
Consummant ma vision dans de coupantes serres

J'ai ce goût dans la bouche, ce fiel arrogant
Qui parcoure mon tube, cherchant la sortie
Je me bats, je l'ensuque et retourne le temps
Empêchant l'explosion de mon cerveau confit

Je m'endors au matin, ankylosé de cernes
L'estomac violenté, surdosé d'antalgiques
La vicieuse est partie, me laissant le teint terne
Jusqu'au prochain combat, encore la mort clinique

 


 
 
le 17-11-2008 12:44

2+3= ?

Ben...5 ! Ces cinq sens qui nous font que nous vivons une vie normale, les miens sont un peu différents.

"Mes cinq sens à moi"

La mort et ses critères, sa sélection amère
Même en de sombres mots, toujours sera sincère
En larmes habillées, noires, à chacun sa prière
Qui, pour l'humble mortel, n'est autre que l'enfer

L'amour, qu'il soit cruel ou qu'il soit roi, toi, moi
A de très jolis vers, toujours il aura droit
Bonheur ou bien malheur, à chaque amour sa loi
Mais pour des jours meilleurs, en lui nous avons foi.

L'esprit et ses mystères, dérangés ou classés
Sera toujours le même, en des termes opiacés
Comprendre et l'honnorer, maudire l'antre-mêlée
C'est un peu lui qui commande, pourquoi le contrarier ?

Le corps et ses pulsions, impulsives émotions
Sera toujours plus libre en sa simple expression
plus qu'en silences osés, en ces rouges frissons,
Quand les secrets trouvés gémissent à l'unisson

Le coeur, son coup de foudre et ses doux tremblements
Aura place devant, aux profonds sentiments
A l'esprit, l'amour et puis le corps, négociant
Il offre le meilleur de ce que la mort prend
 


 
 
le 17-11-2008 12:43

Con, sommé sans...

...Modération, dit la publicité, heu non, pardon c'est l'inverse ! Désolé, parfois les brumes nous font dire n'importe quoi.
Mais sans rire, je vous le dit sérieusement (oui ça change hein ?) Ne buvez pas si vous prenez le volant, vous risqueriez de rater l'écrou, ou de vous faire écrouer.


Et une
gueule de bois pour la 12 ! Une !

les yeux coincés, la tête en vrac
Je remets la nuit dans son sac
J'allume le mal qui brûle ma tête
Cette lumière me met en miettes

La route est longue, des choses traînent
Un bout du lit vient de passer
Entre les doigts d'un de mes pieds
Faudrait que j'hurle mais je me freine

Y'a des matins comme ça, violents
Où le sourire se fait absent
Où les dents grinçent obstinément
Les murs se déplacent, incessants

Mes bras me gênent, ils sont de trop
Mes mains sont raides et puis mon corps,
Aussi faux que mes torts sont vrais
Pendant ce temps,  l'alcool lisait

Mais la raison de cet état
N'est que le fait de savoir ça
Ce truc en trop qui vient courir
Dans les cendres grises d'un rire

Lui qui résonne dans la chambre
Là où l'instant s'est arrêté
Toi, aussi belle que de l'ambre
En les arcanes d'un con damné

J'ai le petit orteil cassé
Mais la douleur s'est envolée
Comme ton corps, trop éloigné
Pour attraper le temps passé

Je vais me rendre à l'hôpital
Il ne faut pas laisser traîner
Je prends un verre pour la douleur
Et puis un autre pour le coeur

Puis j'ai soufflé dans le ballon
Me suis retrouvé au violon
Je savais bien que ce matin
Me ferait perdre quelques points
 


 
 
le 17-11-2008 12:42

J'avais dit que...

...Je ne m'étalerais pas, mais je vois que c'est un peu ce que je fais, alors, voici le dernier (pour l'instant) joli poème, avant de retourner sombrer dans les ténèbres de mon esprit tordu.

"J'ai besoin de toi"

J'ai besoin de toi comme d'un vent doux
Soulevé le soir par un souffle chaud
Qui redonne espoir à l'amour, ce fou
J'ai besoin de toi comme on était beau

J'ai besoin de toi,  vraie comme la pluie
Ses gouttes d'été avalées sans bruit
Offrant le goût de ta bouche sucrée
J'ai besoin de toi comme nous fûmes liés

J'ai besoin de toi comme d'un sable blanc
Caressé d'une mer aussi belle que l'âme
Qui relie la vie qu'on avait un temps
J'ai besoin de toi comme filait la trame

J'ai besoin de toi comme ont vu tes yeux
Les délires à nous, deux amants heureux
Qui riaient aussi quand ça n'allait pas
J'ai besoin de toi comme on était là

J'ai besoin de toi enfin, si tu veux
Si tu dis que le vent, la pluie, le sable
Ne font pas de nous la dernière fable
J'ai besoin de toi sans devenir vieux
 


 
 
le 17-11-2008 12:42

Accro...

...Stiche.

"Tu n'es pas là et..."

Ton regard à pour moi les couleurs de l’été
Absence douloureuse quand j’éteins la lumière
Me rappelant encore ton sourire adoré
Brûle
en moi, dans mon cœur et de toi je suis fier
Un désir de vivre une union romancée
Peu à peu s’éclaircit dans le temps qui opère
Plus que tout je voudrais dans tes bras me trouver
Chaque instant que tu m’offres est pour moi un repère
Jour de pluie s’en allant, je suis bien à t’aimer
 


 
 
le 17-11-2008 12:41

pas très original...

...Comme titre mais l'important n'est pas le paquet mais ce qu'il contient.

"Amour"

Un silence et l'amour
Dans un simple regard
Tout se dit en ce jour
Rien n'est dû au hasard
A tes yeux de velours
Et la route qui mène
Au jardin amoureux
Des étoiles sans peine
Où nos corps prennent feu
Où tes mains apaisantes
Sont un soleil de joie
Qui réchauffe mon âme
Dans mon coeur et ma foi
Qui me donne et condamne
Pour garder en leur sein
Les sentiments qui charment
Sur ton ventre satin
Dépourvu de ses armes
j'aime l'or de tes reins
Le refrain des vents doux
Se posant sur tes seins
Ces délicieux bijoux
Que me chantent sans fin
le bienfait des tabous
Dans le jeu de nos mains
Sur l'essence acajou
De ce lit désireux
De nous voir fredonner
Le désir chaleureux
L'envie désordonnée
D'un lien charnel heureux
D'un amour à donner
 


 
 
 

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