le 17-11-2008 12:41

Après tant de noir...

Un peu d'amour et de tendresse, ce que mon coeur me dicte depuis quelques mois maintenant, et en exclu : Le dernier, daté du 6 juillet :

"Tu sais..."

Tous les soirs je m'endors, je pense alors
Que la vie te sublime te fait or
Que je vois notre vie dans un décor
D'amour et de complicité, encor

Tous les jours ton visage sur ma voie
Me guide vers ton coeur qui fait de moi
Un homme qui ne veut en aucun cas
Te laisser pour un autre, jamais ça

Tous ces matins à nous que j'entrevois
Me font dire qu'on sera au-delà
De ces banalités parfois qu'on voit
Des gens lassés de vivre sur leur croix

Rien de ce qu'on à vécu avant ça
N'arrive au début de nos ébats
Sur un chemin qui se fait droit
Resteront les empreintes de nos pas

Je n'ai pas de mot plus juste, tu vois
Je suis simplement amoureux de toi
Enfin je me sens bien, en nous je crois
J'ai envie de vivre, mourir dans tes bras
 


Commentaires

 

1. cycy  le 23-04-2009 à 19:02:04

j'adoooore... et le fait de connaître votre différence d'âge ça me fait penser à Xav & moi alors oui j'adore ce poème !!

 
 
 
le 17-11-2008 12:40

Cessation d'activité momentanée...

Pour cause de déménagement. Et bien oui, à compter de demain, je change de vie, mais je ne vous dévoilerai pas tout, non non non, même si on sait qu'un blog est déstiné à étaler ouvertement chaque jours de sa vie, ce n'est pas mon but, le mien est simplement de publier mes écrits. Donc, puisque je serai absent un long moment, je vais en poster plusieurs d'un coup histoire de vous faire patienter un peu, généreux non ?
 


 
 
le 17-11-2008 12:40

Bon allez...

...Fini de rire, on passe aux choses sérieuses, cet après-midi je suis tombé sur un poème que j'avais écrit quand j'avais...je sais plus, 23 ou 24 ans (pour infos, j'en ai 35 et j'ai vraiment commencé à écrire vers 31 ans il me semble) et donc je suis tombé sur ce morceau de papier, écris à la machine à écrire de ma mère, je ne pense pas vous le dévoiler, non, arrêtez, ne me forcez pas ! Bon ok, mais plus tard alors, pour l'heure voici quelque chose qui pourrait bien vous faire froid dans le dos...Je vous laisse déguster.

"C'est canon"

Plus de notion, le ciel est noir
J'ai remonté sur moi les draps
Cernée de sang, l'encre du soir
Tâche l'envie de mon trépas

Assis, glaçé contre le mur
Le dos vouté par les années
Je sens le poison d'un murmure
Brûler mes veines saccagées

Il me raconte en un éclair
Que le laiton aime la chair
Que le frisson ne glace guère
Que l'émotion est terre à terre

Je lui réponds que je m'en fous
J'ai le canon qui m'envisage
Qui voudrait bien me faire un trou
Son truc à lui, c'est le carnage

Je tiens la crosse entre mes doigts
Quelle ironie, elle est en os
Le mien va éclater sous peu
Quand la culasse aura fait feu

Et le murmure me plante là
Un travail à finir, je crois
Il aurait pu me dire adieu
La politesse n'est pas son jeu

Le long silence de ma vie
N'aura parlé que pour servir
L'envie pressante d'en finir
Que je m'octroie en cette nuit

L'éclair orange qui vomit
La balle encombre mon esprit
Le choc est rude, un éclair blanc
Je dis bonjour aux grands-parents...
 


 
 
le 17-11-2008 12:39

Si je ne dis rien...

...C'est que je pense beaucoup...

"Mes pensées"


Mes pensées vont où je le veux
Des fois au loin, dans tes yeux bleux
Parfois elles restent dans les cieux
Reflétant l'or voluptueux

Elles s'amusent à rendre heureux
Mon coeur, ton coeur, nous amoureux
Parfois elles sombres en divers lieux
Pour faire quelques sauts périlleux

Jouant avec le vent soyeux
Grisées de haine, les jours pluvieux
Elles s'amusent du mystérieux
D'un oeil moqueur et fallacieux

Elles sont la voie de mes aveux
Mes lois obliques et l'harmonieux
Elles sont des soleils judicieux
Mon passe-murailles des ennuyeux

Je les sens chaudes en leur milieu
Quand elles se heurtent au disgracieux
De vos cerveaux marécageux
Boueux, miteux et pernicieux

Et peu me chaut, vous êtes iceux
Qui croient que je suis un frileux
Moi, je me tais, respectueux
Car mes pensées sont tellement mieux...
 


 
 
le 17-11-2008 12:39

Pas de leçon de morale...

...Juste une façon de voir les choses...

"Car P. dit Aime"


Vis les secondes qui s'égrainent
Choisis l'instant hors de la peine
Vis les secondes en décalage
D'un temps couvert par les nuages

Lis en l'orage un jour de pluie
Même au travers le ciel est bleu
Lis en ces larmes au noir de suie
Même en leur coeur le soleil pleut

Suis le chemin pour qu'il te mène
Là où l'on ne croit plus en dieu
Suis donc le regard qui t'entraîne
Là où les jours se font moins vieux

Dis à l'amour que tu veux tout
Les joies, les haines et les tabous
Dis à la mort que tu voudrais
Avoir le temps d'y prendre goût

Aime la vie avec ses clous
Aime-la même si ça détruit
Aime ton coeur qui devient flou
Aime-le même si il s'enfuit

Il est comme ça, Pèlerin, il aime
Parfois récolte ce qu'il sème
Il est comme ça, il parait même
Qu'il est un fou...car P. dit aime
 


 
 
le 17-11-2008 12:38

La solitude...

...Est un sentiment éprouvant, qui nous vide au point de ne laisser que la peau sur les os, à vif...

Voici "Solitude urbaine"

Sentiment d'impuissance face au rythme effréné
Les pédales se mélangent et te laissent essouflée
Tu pensais contrôler mais tes mains se font lissent
Tout t'échappe et se casse, tu les fermes et tout glisse

Le téléphone sonne mais personne n'entend
Tes amis veulent avoir des nouvelles d'ici
Dans ce monde techno, on se donne et on prend
Des savates à la gueule et une âme meurtrie

Les doigts dans les cheveux et les ongles enfonçés
Tu te mords les lèvres, te sens agoniser
tu regardes au carreau, la vie coule au dehors
Toi tu pleures dans ton coin, toi tu hurles à la mort

les lumières de la ville te renvoient en écho
Les silences du monde de ce siècle nouveau
Une main sur le coeur et le coeur caniveau
Quand s'en vient le rictus du fantôme au lasso

Tu t'assoies sur le sol et tu pries les sirènes
ces obscurs corbeaux, sentiment de la haine
Que personne ne sorte ! Vous aurez  des ennuis
A lui tendre une main, à consoler sa vie

restez donc enfermés, ne vivez que pour vous
On ne demande rien, c'est pour vous une aubaine !
Mais un jour je le souhaite, tourne pour vous, la roue
Vous comprendrez ce qu'est, la solitude urbaine
 


 
 
le 12-11-2008 23:22

A dire vrai...

...Je ne sais par lequel commencer, surtout ne les ayant jamais classé par date. Si je commence par le celui que je crois être le premier, j'ai peur de vous voir fuir et de ne jamais revenir, alors je vais tenter le coup avec humour, c'est mieux que rien !

Pétasse de base :

Lumière flashy et tapis rouge
voici venir la plus belle courge
Tout en or dur(e) et ultra plate
La concurrence de la patate

Toi toute en strass, rien dans la tête
Tu joues la fine et tu t'arrêtes
Quand la question qu'on te répète
N'est pire que toi, je veux dire...bête

Roulant ton cul pour affamer
Les petits con en Porsche, blindés
Ton rire fusille mes tympans
Et quand tu pleures tu fais gnangnan

Tu parles fort à ton mobile
Mais y'a personne au bout du fil
Tu te présentes "chuis Marie-Line"
Et le chewing dans les babines

Your sunglasses, made by Ray-Ban
Regard de mouche cherche fans
Tu les portes la nuit, c'est glam !
Tu fais la belle et t'es diaphane

Ou dans le 4x4 Mercedes
Que t'as piqué à ton mari
Tu penses que t'as de belles fesses
Tes copines crèvent de jalousie

On pourrait te croire de Paname
Quand tu la fais façon "Madâme"
Allumeuse née, pétasse de base
Mais c'est à Cannes qu'on te croise



Tiré de fait réels, ceux qui connaissent la côte d'azur savent combien je suis dans le vrai, et rien que d'y penser, ça me fait sourire...
 


 
 
le 12-11-2008 23:08

2h09, le mardi 1er juillet 2008, une clope au bec...

Une clope au bec, ouais, mais pas de verre de cognac, pas de bière, juste un café...

Tous ceux qui écrivent le savent, il ne suffit pas de balancer des mots à la suite les uns des autres pour penser qu'on vient d'écrire un truc d'enfer, j'ai moi-même écris des textes bourrés de fautes (pas d'orthographe, mais plutôt d'ordre technique), et vous pourrez le constater une fois ceux-ci mis en ligne. Je ne les ai pas retouché, j'aurais pu, remarquez, mais ce sont mes premiers écrits, mes premiers sentiments étalés devant mes pieds,là parterre.Et après cela, je n'aurais jamais imaginé en écrire d'autres, certains parfois mauvais (à mon goût), d'autres meilleurs (toujours à mon goût) mais au fur et à mesure, l'envie de poser des mots s'est faite plus forte, parfois si forte que j'en suis venu à écrire des textes qui finissaient souvent par se ressembler, car l'habitude aidant, on sait à peu près où mettre les mots, quoi en faire et surtout lesquels choisir. Le vocabulaire aussi se faisait semblable au fil des écrits, de là j'ai compris que l'inspiration ne faisait pas parti des "habitudes". Mais c'est bon de coucher des mots.


Ce que vous allez lire, pour la grande généralité, est tiré de sentiments forts, dont les plus connus sont l'amour et ses contraires, ou plutôt, ses à-côtés. Plus précisément, de ce qu'on ressent lors de ces à-côtés. Les images que j'utilise pourront vous paraître absurdes ou pleine de non-sens...Alors qu'elles en ont un. Juste pour info, sachez aussi que ma façon d'écrire est inspirée d'un chanteur français à texte, appelé "le poète maudit", je vous laisse avec Google, il vous en dira plus que moi ;)

Je suis le premier à ne pas savoir lire entre les ligne, je ne vous demanderai donc pas cette effort et ne vous en voudrai pas si vous ne pouvez pas le faire, tirez-en ce que vous voudrez et profitez...Ça vaut ce que ça vaut, moi, ça me plaît et voilà bien l'essentiel.

Merci.

Pèlerin
 


 
 
 

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